Quelles sont les sources de la croissance économique ?
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1.
En s'appuyant sur le programme de première, on s'interrogera sur l'intérêt et les limites du PIB
2.
L'étude de séries longues permettra de procéder à des comparaisons internationales.
3.
À partir d'une présentation simple de la fonction de production, on exposera la manière dont la théorie économique analyse le processus de croissance.
4.
On fera le lien entre la productivité globale des facteurs et le progrès technique et on introduira la notion de croissance endogène en montrant que l'accumulation du capital, sous ses différentes formes participe à l'entretien de la croissance.
5.
On mettra l'accent sur le rôle des institutions et des droits de propriété. (V1)
En s'appuyant sur le programme de première, on s'interrogera sur l'intérêt et les limites du PIB
2.
L'étude de séries longues permettra de procéder à des comparaisons internationales.
3.
À partir d'une présentation simple de la fonction de production, on exposera la manière dont la théorie économique analyse le processus de croissance.
4.
On fera le lien entre la productivité globale des facteurs et le progrès technique et on introduira la notion de croissance endogène en montrant que l'accumulation du capital, sous ses différentes formes participe à l'entretien de la croissance.
5.
On mettra l'accent sur le rôle des institutions et des droits de propriété. (V1)
La croissance économique est l'accroissement soutenu et durable de la production en volume d'une économie au cours d'une période donnée (« augmentation soutenue, pendant une ou plusieurs longues périodes, d'un indicateur de dimension significatif » F.
PERROUX, « L'économie du XXème siècle », 1969).
La croissance est un phénomène quantitatif, mesuré en général par le taux d'accroissement du PIB (produit intérieur brut) d'une année par rapport à l'année précédente (on parle alors de croissance économique).Rappelons que la production est la quantité des biens et services ou la valeur de ceux- ci, fabriqués ou créés au cours d'une période donnée par un agent économique (dans les pays développés, on distingue habituellement entre la production marchande qui est la vente sur un marché à un prix couvrant les frais de production dans l'objectif de réaliser un profit, et la production non marchande : proposée gratuitement ou à un coût inférieur aux frais de production, notamment par les administrations publiques).
Simon KUZNETS (prix Nobel en 1971) propose une définition plus précise de la croissance économique.
Elle caractériserait une progression de la production par habitant, autrement dit, une situation où la croissance économique est supérieure à la croissance démographique, et se traduit donc par un accroissement du niveau de vie (quantité de biens et de services mis à la disposition de la population).
(V1)
PERROUX, « L'économie du XXème siècle », 1969).
La croissance est un phénomène quantitatif, mesuré en général par le taux d'accroissement du PIB (produit intérieur brut) d'une année par rapport à l'année précédente (on parle alors de croissance économique).Rappelons que la production est la quantité des biens et services ou la valeur de ceux- ci, fabriqués ou créés au cours d'une période donnée par un agent économique (dans les pays développés, on distingue habituellement entre la production marchande qui est la vente sur un marché à un prix couvrant les frais de production dans l'objectif de réaliser un profit, et la production non marchande : proposée gratuitement ou à un coût inférieur aux frais de production, notamment par les administrations publiques).
Simon KUZNETS (prix Nobel en 1971) propose une définition plus précise de la croissance économique.
Elle caractériserait une progression de la production par habitant, autrement dit, une situation où la croissance économique est supérieure à la croissance démographique, et se traduit donc par un accroissement du niveau de vie (quantité de biens et de services mis à la disposition de la population).
(V1)
Le PIB est un agrégat statistique de la comptabilité nationale.
Il mesure la richesse totale, évaluée monétairement, produite en un an par les agents économiques résidents.
Il peut être défini et calculé de trois manières différentes (production, revenus, dépenses) :
- La somme des valeurs ajoutées brutes des agents économiques, augmentée des impôts nets (TVA et recettes douanières reçues par l'Etat, et diminuée des subventions versées par l'Etat), c'est- à- dire l'ensemble de la production de richesse mesurée (Attention : le CA, chiffre d'affaires, doit être distingué de la VA, valeur ajoutée, obtenue en enlevant les consommations intermédiaires : VA= CA- CI).
- La somme des revenus nationaux : salaires +EBE + Revenus mixtes + (impôts - subventions).
Cette somme correspond aussi à la somme des valeurs ajoutées (la richesse produite est très logiquement égale aux revenus distribués).
- La somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (ou l'ensemble des dépenses): PIB = C + I + VS + (X- M).
Comme on ne peut dépenser que ce qui est produit et distribué sous formes de revenus, l'ensemble des dépenses est aussi égal à la somme des valeurs ajoutés ou à la somme des revenus.
(V1)
Il mesure la richesse totale, évaluée monétairement, produite en un an par les agents économiques résidents.
Il peut être défini et calculé de trois manières différentes (production, revenus, dépenses) :
- La somme des valeurs ajoutées brutes des agents économiques, augmentée des impôts nets (TVA et recettes douanières reçues par l'Etat, et diminuée des subventions versées par l'Etat), c'est- à- dire l'ensemble de la production de richesse mesurée (Attention : le CA, chiffre d'affaires, doit être distingué de la VA, valeur ajoutée, obtenue en enlevant les consommations intermédiaires : VA= CA- CI).
- La somme des revenus nationaux : salaires +EBE + Revenus mixtes + (impôts - subventions).
Cette somme correspond aussi à la somme des valeurs ajoutées (la richesse produite est très logiquement égale aux revenus distribués).
- La somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (ou l'ensemble des dépenses): PIB = C + I + VS + (X- M).
Comme on ne peut dépenser que ce qui est produit et distribué sous formes de revenus, l'ensemble des dépenses est aussi égal à la somme des valeurs ajoutés ou à la somme des revenus.
(V1)
Cet indicateur permet notamment :
- d'évaluer et chiffrer de façon commode la richesse produite, et donc la progression du niveau de vie moyen (croissance du PIB/Tête)
- d'effectuer des comparaisons pratiques entre pays.
- de construire l'équation fondamentale d'équilibre ressources - emplois : Ressources (ce qui est à la disposition des agents économiques), PIB + M = C + I + VS + X, Emplois (la manière dont ils utilisent ce dont ils disposent).
Cette équation rappelle simplement que l'on doit d'abord produire et fabriquer avant de consommer et utiliser.
(V1)
- d'évaluer et chiffrer de façon commode la richesse produite, et donc la progression du niveau de vie moyen (croissance du PIB/Tête)
- d'effectuer des comparaisons pratiques entre pays.
- de construire l'équation fondamentale d'équilibre ressources - emplois : Ressources (ce qui est à la disposition des agents économiques), PIB + M = C + I + VS + X, Emplois (la manière dont ils utilisent ce dont ils disposent).
Cette équation rappelle simplement que l'on doit d'abord produire et fabriquer avant de consommer et utiliser.
(V1)
Le PIB est une construction statistique conventionnelle, c'est- à- dire un accord sur ce qu'il faut compter comme « richesse » et ce qu'il ne faut pas compter.
Cet indicateur fait l'objet de nombreuses critiques, et on lui cherche des remplaçants.
Le PIB mesure en effet, très mal toute une série d'activités :
- Les activités légales non déclarées (travail souterrain, au noir pour échapper aux cotisations, impôts et taxes.
Il reste cependant estimé forfaitairement et inclus en partie dans le PIB français par l'INSEE : environ 10% en France)
- Les activités illégales (par définition cachées)
- L'importante quantité de production domestique, bénévole et non- marchande, qui n'est pas rémunérée (cela pose un débat de fond sur l'orientation de l'activité économique, l'accroissement apparent et trompeur du PIB pouvant simplement signifier le passage croissant de la catégorie « productions non marchandes » à la catégorie « productions marchandes »)
- La production des administrations publiques (très approximativement et simplement estimée à son coût de production, ce qui signifie qu'une augmentation des dépenses publiques entraine une hausse comptable du PIB)
- Des éléments important contribuant au bien- être et au bonheur subjectif des individus :
- L'environnement naturel et ses externalités positives (un chapitre entier sera consacré à cette question)
- L'environnement social : la cohésion sociale (inégalité et répartition des revenus mieux mesurée par des médianes), l'insécurité et la criminalité, la parité homme- femme, la participation à la vie politique, le niveau d'éducation, la qualité de la santé, l'épanouissement au travail et dans les loisirs, la qualité perçue des services, l'éventail de choix offert aux individus, la qualité du logement et des conditions matérielles d'existence.
- Il compte positivement certaines atteintes au bien être (vente d'armes, réparations de catastrophes, ?) et ignore les externalités négatives.
Rappel Externalité : Effet positif (utilité) ou négatif (désutilité) entrainé par l'action d'un agent économique sans enregistrement dans un prix monétaire (par exemple, pollution d'une rivière par une usine polluante qui ne paye pas le coût de nettoyage)
(V1)
Cet indicateur fait l'objet de nombreuses critiques, et on lui cherche des remplaçants.
Le PIB mesure en effet, très mal toute une série d'activités :
- Les activités légales non déclarées (travail souterrain, au noir pour échapper aux cotisations, impôts et taxes.
Il reste cependant estimé forfaitairement et inclus en partie dans le PIB français par l'INSEE : environ 10% en France)
- Les activités illégales (par définition cachées)
- L'importante quantité de production domestique, bénévole et non- marchande, qui n'est pas rémunérée (cela pose un débat de fond sur l'orientation de l'activité économique, l'accroissement apparent et trompeur du PIB pouvant simplement signifier le passage croissant de la catégorie « productions non marchandes » à la catégorie « productions marchandes »)
- La production des administrations publiques (très approximativement et simplement estimée à son coût de production, ce qui signifie qu'une augmentation des dépenses publiques entraine une hausse comptable du PIB)
- Des éléments important contribuant au bien- être et au bonheur subjectif des individus :
- L'environnement naturel et ses externalités positives (un chapitre entier sera consacré à cette question)
- L'environnement social : la cohésion sociale (inégalité et répartition des revenus mieux mesurée par des médianes), l'insécurité et la criminalité, la parité homme- femme, la participation à la vie politique, le niveau d'éducation, la qualité de la santé, l'épanouissement au travail et dans les loisirs, la qualité perçue des services, l'éventail de choix offert aux individus, la qualité du logement et des conditions matérielles d'existence.
- Il compte positivement certaines atteintes au bien être (vente d'armes, réparations de catastrophes, ?) et ignore les externalités négatives.
Rappel Externalité : Effet positif (utilité) ou négatif (désutilité) entrainé par l'action d'un agent économique sans enregistrement dans un prix monétaire (par exemple, pollution d'une rivière par une usine polluante qui ne paye pas le coût de nettoyage)
(V1)
Le PIB est aussi un outil statistique aux limites importantes :
- Comme toute moyenne, le PIB masque les problèmes de répartition des ressources et les inégalités économiques (par exemple, un PIB élevé, qui ne profite qu'à une petite partie de la population)
- Le PIB ne prend pas en compte la dépréciation du capital utilisé lors du processus de production (comme le fait le Produit Intérieur Net, PIB diminué des amortissements), ni de manière générale la diminution du stock de ressources (par exemple, la diminution du patrimoine naturel et génétique, l'empreinte écologique des activités').
Le PIB mesure simplement un flux de richesse : ce flux peut alors être aussi alimenté par un prélèvement trompeur sur le stock, le patrimoine, sans que la Comptabilité Nationale ne l'enregistre.
- Une analogie pour comprendre : un ménage aux revenus modestes peut mener un grand train de vie pendant quelques jours, en puisant dans son patrimoine, ses économies.
Ce train de vie élevé mais artificiel, ne signale pas un enrichissement, mais au contraire un appauvrissement.
- Le PIB est altéré par l'inflation (il faut en général diminuer la croissance du PIB en valeur de l'année, intégrant la hausse des prix, pour retrouver la croissance du PIB réel, en volume),
- Le PIB intègre la production réalisée par des agents économiques résidents mais étrangers (à la différence du PNB, produit national brut, qui enlève la production résidente réalisée par les étrangers, et ajoute la production étrangère réalisée par les nationaux).
Dans certains petits pays très ouverts (comme les Pays Bas ou le Luxemburg) la différence peut être considérable.
(V1)
- Comme toute moyenne, le PIB masque les problèmes de répartition des ressources et les inégalités économiques (par exemple, un PIB élevé, qui ne profite qu'à une petite partie de la population)
- Le PIB ne prend pas en compte la dépréciation du capital utilisé lors du processus de production (comme le fait le Produit Intérieur Net, PIB diminué des amortissements), ni de manière générale la diminution du stock de ressources (par exemple, la diminution du patrimoine naturel et génétique, l'empreinte écologique des activités').
Le PIB mesure simplement un flux de richesse : ce flux peut alors être aussi alimenté par un prélèvement trompeur sur le stock, le patrimoine, sans que la Comptabilité Nationale ne l'enregistre.
- Une analogie pour comprendre : un ménage aux revenus modestes peut mener un grand train de vie pendant quelques jours, en puisant dans son patrimoine, ses économies.
Ce train de vie élevé mais artificiel, ne signale pas un enrichissement, mais au contraire un appauvrissement.
- Le PIB est altéré par l'inflation (il faut en général diminuer la croissance du PIB en valeur de l'année, intégrant la hausse des prix, pour retrouver la croissance du PIB réel, en volume),
- Le PIB intègre la production réalisée par des agents économiques résidents mais étrangers (à la différence du PNB, produit national brut, qui enlève la production résidente réalisée par les étrangers, et ajoute la production étrangère réalisée par les nationaux).
Dans certains petits pays très ouverts (comme les Pays Bas ou le Luxemburg) la différence peut être considérable.
(V1)
Un indicateur permet d'évaluer (ce qui a été fait dans le passé), de comparer (la situation actuelle des pays) et de choisir (les priorités futures de la nation).
Donc, une nouvelle mesure du « progrès » bouleverserait l'ordre des priorités de l'action publique, et modifierait significativement l'orientation des efforts des agents économiques privés, parfois paradoxaux.
On peut donner deux illustrations :
- Pourquoi faire des efforts de recherche intensifs et coûteux sur la qualité gustative des aliments pour chiens et chats des ménages aisés, plutôt que des efforts pour élaborer une alimentation peu onéreuse, de qualité et agréable pour la population défavorisée et pauvre ?
- Si le temps passé à rire par jour dans une population, était un indicateur officiel de développement, n'est- il pas certain que les activités d'amuseur public se multiplieraient ?
La prise de conscience des limites du PIB et de l'enjeu de l'élaboration d'indicateur alternatif au PIB conduit donc à de nouvelles recherches économiques, et à de nouvelles orientations politiques (par exemple, en septembre 2002, le ministre des Affaires étrangères du Bhoutan s'exprimant devant l'assemblée générale de l'ONU souligne que "L'augmentation du produit national brut (PNB) n'est pas la fin du développement, et mon pays continue à être guidé par la promotion du bonheur national brut (BNB)".
Le BNB installé dès 1972, préconise un développement économique responsable, la préservation de la culture locale, une gouvernance responsable et la sauvegarde de l'environnement.
Notons cependant, que début 2013, le président du Bhoutan a révisé sa position). (V1)
Donc, une nouvelle mesure du « progrès » bouleverserait l'ordre des priorités de l'action publique, et modifierait significativement l'orientation des efforts des agents économiques privés, parfois paradoxaux.
On peut donner deux illustrations :
- Pourquoi faire des efforts de recherche intensifs et coûteux sur la qualité gustative des aliments pour chiens et chats des ménages aisés, plutôt que des efforts pour élaborer une alimentation peu onéreuse, de qualité et agréable pour la population défavorisée et pauvre ?
- Si le temps passé à rire par jour dans une population, était un indicateur officiel de développement, n'est- il pas certain que les activités d'amuseur public se multiplieraient ?
La prise de conscience des limites du PIB et de l'enjeu de l'élaboration d'indicateur alternatif au PIB conduit donc à de nouvelles recherches économiques, et à de nouvelles orientations politiques (par exemple, en septembre 2002, le ministre des Affaires étrangères du Bhoutan s'exprimant devant l'assemblée générale de l'ONU souligne que "L'augmentation du produit national brut (PNB) n'est pas la fin du développement, et mon pays continue à être guidé par la promotion du bonheur national brut (BNB)".
Le BNB installé dès 1972, préconise un développement économique responsable, la préservation de la culture locale, une gouvernance responsable et la sauvegarde de l'environnement.
Notons cependant, que début 2013, le président du Bhoutan a révisé sa position). (V1)
L'IDH (indice de développement humain) est un indicateur synthétique, compris entre 0 et 1, calculé chaque année selon des procédures variables par le PNUD (Programme des Nations Unies) pour mesurer le développement des pays (et notamment selon l'économiste Prix Nobel en 1998, Amartya Sen, l'élargissement des choix offerts aux citoyens).
Cet indicateur agrège (= regroupe) trois familles d'indicateurs selon des modalités de calculs assez variables :
- Santé (à partir de l'espérance de vie à la naissance),
- Education (à partir des durées de scolarisation)
- Niveau de vie (à partir du RNB revenu national brut par habitant en PPA).
Rappelons que la PPA (parité de pouvoir d'achat), est un taux de change entre les divers PIB exprimés en monnaies nationales qui s'appuie sur la comparaison du prix de produits communs aux pays (par exemple, un Big Mac à 4? et un à 5$) et qui permet de ne pas utiliser les taux de change officiels soumis à des variations spéculatives trompeuses.L'indicateur IDH distingue les pays très développés à l'IDH supérieur à 0.8 (2012 : Norvège 0.955, Australie 0.938, France 0.893 etc.) et les pays faiblement développés avec un IDH inférieur à 0.5 (Mali 0.344 par exemple).
Il permet notamment de constater que des pays à fort PIB n'ont pas forcément un IDH élevé (exemple : certaines monarchies pétrolières). (V1)
Cet indicateur agrège (= regroupe) trois familles d'indicateurs selon des modalités de calculs assez variables :
- Santé (à partir de l'espérance de vie à la naissance),
- Education (à partir des durées de scolarisation)
- Niveau de vie (à partir du RNB revenu national brut par habitant en PPA).
Rappelons que la PPA (parité de pouvoir d'achat), est un taux de change entre les divers PIB exprimés en monnaies nationales qui s'appuie sur la comparaison du prix de produits communs aux pays (par exemple, un Big Mac à 4? et un à 5$) et qui permet de ne pas utiliser les taux de change officiels soumis à des variations spéculatives trompeuses.L'indicateur IDH distingue les pays très développés à l'IDH supérieur à 0.8 (2012 : Norvège 0.955, Australie 0.938, France 0.893 etc.) et les pays faiblement développés avec un IDH inférieur à 0.5 (Mali 0.344 par exemple).
Il permet notamment de constater que des pays à fort PIB n'ont pas forcément un IDH élevé (exemple : certaines monarchies pétrolières). (V1)
Cet indicateur synthétique est un net progrès sur le PIB, mais :
- Comme le PIB, il ignore des éléments comme le bien être « social » comme le niveau d'inégalité et de pauvreté, ou encore les atteintes à l'environnement naturel.
- De plus son caractère synthétique perturbe l'information, un bon indicateur pouvant « rattraper » un mauvais indicateur, d'autant que la pondération des trois indicateurs laisse encore une place très importante au PIB. (V1)
- Comme le PIB, il ignore des éléments comme le bien être « social » comme le niveau d'inégalité et de pauvreté, ou encore les atteintes à l'environnement naturel.
- De plus son caractère synthétique perturbe l'information, un bon indicateur pouvant « rattraper » un mauvais indicateur, d'autant que la pondération des trois indicateurs laisse encore une place très importante au PIB. (V1)
La réflexion sur les indicateurs alternatifs prend un nouveau départ avec les travaux des philosophes- économistes français Dominique Méda et Patrick Viveret, (après ceux d'Armatya Sen en 1980- 1990), puis les résultats de la commission Stiglitz- Sen- Fitoussi en 2009.
La Commission Stiglitz (prix Nobel en 2001) formule en 2010 une série de 5 préconisations pour améliorer les indicateurs existants, et auquel se réfère maintenant l'INSEE en France :
- Se référer aux revenus et à la consommation plutôt qu'à la production.
- Prendre en compte le patrimoine en même temps que les revenus et la consommation.
- Mettre l'accent sur la perspective des ménages.
- Accorder davantage d'importance à la répartition des revenus, de la consommation et des richesses.
- Élargir les indicateurs de revenus aux activités non marchandes. (V1)
La Commission Stiglitz (prix Nobel en 2001) formule en 2010 une série de 5 préconisations pour améliorer les indicateurs existants, et auquel se réfère maintenant l'INSEE en France :
- Se référer aux revenus et à la consommation plutôt qu'à la production.
- Prendre en compte le patrimoine en même temps que les revenus et la consommation.
- Mettre l'accent sur la perspective des ménages.
- Accorder davantage d'importance à la répartition des revenus, de la consommation et des richesses.
- Élargir les indicateurs de revenus aux activités non marchandes. (V1)
On voit donc apparaitre toute une série d'indicateur alternatif depuis quelques années.
- L'IPH (indicateur de pauvreté humaine).
L'Indicateur de pauvreté humaine essaye d'améliorer l'IDH en affinant la mesure du niveau de vie.
Il reprend un indice de longévité (probabilité de décéder avant 40 ans), un indice de savoir (taux d'analphabétisme des adultes) et un indice de niveau de vie, mais celui- ci n'est plus estimé à partir du PIB mais à partir d'indicateurs de malnutrition (accès à l'eau, enfants sous- alimentés, accès aux services de santé).
Plus l'IPH se rapproche de 100% et plus le pays est pauvre (les pays d'Afrique centrale et de l'est : Mali, Tchad, Niger, Burkina, Ethiopie?se rapprochent de 60% tandis que la Suède et les pays les plus développés s'étagent entre 5 et 15%)
- Les indicateurs alternatifs de bien être sont très nombreux (pour un tour d'horizon complet sur la question des indicateurs, voir Jean GADREY ?Les nouveaux indicateurs de richesse? La découverte, Repères, nouvelle édition 2007).
Il s'agit de construire de nouveaux indicateurs intégrant des valeurs positives mais aussi des valeurs négatives.
De tels indicateurs sont plus proches de la réalité mais posent de difficiles problèmes méthodologiques (comment définir le « mal » sans référence à un système de valeur particulier ?).
« L'une de ces mesures est l'indicateur de bien- être économique durable, élaboré en 1989 par un ancien économiste de la Banque mondiale, Herman DALY, et par le théologien John COB- Cet indicateur prend comme point de départ les dépenses de consommation des ménages, auquel on ajoute la valeur du travail domestique non rétribué.
De nombreux éléments considérés comme positifs dans le PIB, tels que le coût de la criminalité, des accidents et de la pollution, sont ensuite retranchés.
Un certain montant est également déduit pour la répartition inégale des revenus, qui peut provoquer plus de jalousie et de frustration chez ceux qui se trouvent en bas de l'échelle que de bonheur chez les quelques personnes qui gravitent en haut.
En outre, un coût théorique considérable est imputé à la dégradation de l'environnement et à l'épuisement des ressources naturelles.
La fondation américaine Redefining Progress a élaboré un indice similaire, baptisé "indicateur de progrès véritable" (IPV).
On ajoute ici la valeur du travail bénévole et on soustrait un chiffre représentant la perte de temps libre supportée par ceux qui travaillent trop ».
(Richard TOMKINS Financial Times 07/2003) (V1)
- L'IPH (indicateur de pauvreté humaine).
L'Indicateur de pauvreté humaine essaye d'améliorer l'IDH en affinant la mesure du niveau de vie.
Il reprend un indice de longévité (probabilité de décéder avant 40 ans), un indice de savoir (taux d'analphabétisme des adultes) et un indice de niveau de vie, mais celui- ci n'est plus estimé à partir du PIB mais à partir d'indicateurs de malnutrition (accès à l'eau, enfants sous- alimentés, accès aux services de santé).
Plus l'IPH se rapproche de 100% et plus le pays est pauvre (les pays d'Afrique centrale et de l'est : Mali, Tchad, Niger, Burkina, Ethiopie?se rapprochent de 60% tandis que la Suède et les pays les plus développés s'étagent entre 5 et 15%)
- Les indicateurs alternatifs de bien être sont très nombreux (pour un tour d'horizon complet sur la question des indicateurs, voir Jean GADREY ?Les nouveaux indicateurs de richesse? La découverte, Repères, nouvelle édition 2007).
Il s'agit de construire de nouveaux indicateurs intégrant des valeurs positives mais aussi des valeurs négatives.
De tels indicateurs sont plus proches de la réalité mais posent de difficiles problèmes méthodologiques (comment définir le « mal » sans référence à un système de valeur particulier ?).
« L'une de ces mesures est l'indicateur de bien- être économique durable, élaboré en 1989 par un ancien économiste de la Banque mondiale, Herman DALY, et par le théologien John COB- Cet indicateur prend comme point de départ les dépenses de consommation des ménages, auquel on ajoute la valeur du travail domestique non rétribué.
De nombreux éléments considérés comme positifs dans le PIB, tels que le coût de la criminalité, des accidents et de la pollution, sont ensuite retranchés.
Un certain montant est également déduit pour la répartition inégale des revenus, qui peut provoquer plus de jalousie et de frustration chez ceux qui se trouvent en bas de l'échelle que de bonheur chez les quelques personnes qui gravitent en haut.
En outre, un coût théorique considérable est imputé à la dégradation de l'environnement et à l'épuisement des ressources naturelles.
La fondation américaine Redefining Progress a élaboré un indice similaire, baptisé "indicateur de progrès véritable" (IPV).
On ajoute ici la valeur du travail bénévole et on soustrait un chiffre représentant la perte de temps libre supportée par ceux qui travaillent trop ».
(Richard TOMKINS Financial Times 07/2003) (V1)
Le calcul de la croissance correspond au taux de croissance du PIB ou du PNB.
Exemple de calcul : si le PIB en France est de 1740 milliards l'année 1, puis de 1800 milliards d'euros l'année 2, le taux de croissance du PIB est l'écart absolu (c'est- à- dire, valeur du PIB de l'année 2, ou VA valeur d'arrivée, diminuée de la valeur du PIB de l'année 1, ou VD valeur de départ) divisé par la valeur du PIB de l'année 1 ou VD, le tout multiplié par 100.
Fondamentalement, il s'agit de rapporter (de comparer) une évolution absolue à son point de départ, pour en évaluer la véritable importance, sans se laisser abuser par le montant absolu :
(VA- VD)/VD ×100, soit (60 / 1740) X 100 = +3.45%
Valeurs France, PIB en volume (base 2005), 2011/2010 : PIB 2011 (1801.6 milliards d'?), PIB 20010 (1771,6 milliards d'?), taux de croissance 2011 : 30/1771,6×100=+1,693% (V1)
Exemple de calcul : si le PIB en France est de 1740 milliards l'année 1, puis de 1800 milliards d'euros l'année 2, le taux de croissance du PIB est l'écart absolu (c'est- à- dire, valeur du PIB de l'année 2, ou VA valeur d'arrivée, diminuée de la valeur du PIB de l'année 1, ou VD valeur de départ) divisé par la valeur du PIB de l'année 1 ou VD, le tout multiplié par 100.
Fondamentalement, il s'agit de rapporter (de comparer) une évolution absolue à son point de départ, pour en évaluer la véritable importance, sans se laisser abuser par le montant absolu :
(VA- VD)/VD ×100, soit (60 / 1740) X 100 = +3.45%
Valeurs France, PIB en volume (base 2005), 2011/2010 : PIB 2011 (1801.6 milliards d'?), PIB 20010 (1771,6 milliards d'?), taux de croissance 2011 : 30/1771,6×100=+1,693% (V1)
Il y a trois pièges à éviter dans la lecture des taux de croissance :
D'une part, un ralentissement de la croissance (par exemple, on passe d'un taux de croissance de 4% à un taux de 2%, soit une diminution de 2 points), traduit encore une augmentation de la richesse créée (valeur ajoutée) : le PIB continue à augmenter, mais moins « vite ».
Il faut que le taux de croissance soit négatif pour observer un recul de la production.
On parle de récession quand le PIB recule sur un an (ou au moins deux trimestres consécutifs), de dépression si le recul de la production dure plusieurs années (mais la signification des termes tend à évoluer).
D'autre part, plus le volume de richesse est élevé, plus une forte croissance est difficile (il y a un effet de masse), et l'apparente faible croissance peut exprimer une forte augmentation en valeur absolue de la valeur ajoutée (c'est le cas pour les grandes puissances économiques USA, Japon, Allemagne, R.U, France).
C'est ainsi qu'en France, chaque point de PIB représente de l'ordre de 18 milliards d'? en 2012.
Il fallait environ 6 points de croissance en 1950 pour obtenir l'accroissement absolu correspondant à seulement 2 points de croissance aujourd'hui.
Enfin, il faut tenir compte de l'évolution des prix.
La progression du PIB (nominal) peut être obtenue aussi bien par une augmentation des quantités produites (effet volume : la production de biens et services augmente) que par une hausse des prix (effet prix : la production reste stable, mais elle est vendue à un prix plus élevé, ce qui augmente apparemment la valeur ajoutée), ou bien enfin, par les deux phénomènes à la fois.
Comment alors faire le tri ? Le PIB est calculé en unités monétaires, à partir des prix donc le PIB augmente également quand les prix augmentent.
Si l'on veut mesurer uniquement l'augmentation des quantités produites, il faut supprimer l'effet prix, dans le calcul de la croissance.
On dit que l'on calcule un taux de croissance réelle (ou en volume ou encore, à prix constants par rapport à une année de base).
La croissance réelle est donc la véritable augmentation de la production, après avoir éliminé la hausse apparente due à l'inflation (qui est connue à posteriori).
Pour éliminer l'effet inflation, on utilise généralement les indices en appliquant la formule suivante : Valeur réelle = (Valeur nominale)/(Indice des prix) × 100 .
Si l'indice des prix est passé de 100 à 102 entre les années 1 et 2, soit 2 % d'augmentation des prix, alors que dans le même temps, l'indice de la production est passé de 100 à 105 (progression apparente de 5%), on peut calculer le taux de croissance en euros constants : Indice de la production en euros constants = indice de la production en euros courants / indice des prix X 100, soit 105 / 102 X 100= 102,94.
Le PIB en euros constants n'augmente donc ici, que de 2,94% en volume (contre +5% en apparence).
Il faut noter que l'Insee publie le taux de croissance réel à partir de données en volume (en enlevant donc l'effet prix : http://www.insee.fr/fr/themes/comptesnationaux/tableau.asp?sous_theme=1&xml=t_1102) (V1)
D'une part, un ralentissement de la croissance (par exemple, on passe d'un taux de croissance de 4% à un taux de 2%, soit une diminution de 2 points), traduit encore une augmentation de la richesse créée (valeur ajoutée) : le PIB continue à augmenter, mais moins « vite ».
Il faut que le taux de croissance soit négatif pour observer un recul de la production.
On parle de récession quand le PIB recule sur un an (ou au moins deux trimestres consécutifs), de dépression si le recul de la production dure plusieurs années (mais la signification des termes tend à évoluer).
D'autre part, plus le volume de richesse est élevé, plus une forte croissance est difficile (il y a un effet de masse), et l'apparente faible croissance peut exprimer une forte augmentation en valeur absolue de la valeur ajoutée (c'est le cas pour les grandes puissances économiques USA, Japon, Allemagne, R.U, France).
C'est ainsi qu'en France, chaque point de PIB représente de l'ordre de 18 milliards d'? en 2012.
Il fallait environ 6 points de croissance en 1950 pour obtenir l'accroissement absolu correspondant à seulement 2 points de croissance aujourd'hui.
Enfin, il faut tenir compte de l'évolution des prix.
La progression du PIB (nominal) peut être obtenue aussi bien par une augmentation des quantités produites (effet volume : la production de biens et services augmente) que par une hausse des prix (effet prix : la production reste stable, mais elle est vendue à un prix plus élevé, ce qui augmente apparemment la valeur ajoutée), ou bien enfin, par les deux phénomènes à la fois.
Comment alors faire le tri ? Le PIB est calculé en unités monétaires, à partir des prix donc le PIB augmente également quand les prix augmentent.
Si l'on veut mesurer uniquement l'augmentation des quantités produites, il faut supprimer l'effet prix, dans le calcul de la croissance.
On dit que l'on calcule un taux de croissance réelle (ou en volume ou encore, à prix constants par rapport à une année de base).
La croissance réelle est donc la véritable augmentation de la production, après avoir éliminé la hausse apparente due à l'inflation (qui est connue à posteriori).
Pour éliminer l'effet inflation, on utilise généralement les indices en appliquant la formule suivante : Valeur réelle = (Valeur nominale)/(Indice des prix) × 100 .
Si l'indice des prix est passé de 100 à 102 entre les années 1 et 2, soit 2 % d'augmentation des prix, alors que dans le même temps, l'indice de la production est passé de 100 à 105 (progression apparente de 5%), on peut calculer le taux de croissance en euros constants : Indice de la production en euros constants = indice de la production en euros courants / indice des prix X 100, soit 105 / 102 X 100= 102,94.
Le PIB en euros constants n'augmente donc ici, que de 2,94% en volume (contre +5% en apparence).
Il faut noter que l'Insee publie le taux de croissance réel à partir de données en volume (en enlevant donc l'effet prix : http://www.insee.fr/fr/themes/comptesnationaux/tableau.asp?sous_theme=1&xml=t_1102) (V1)
Avant 1750, la production de biens et services évoluait en étroite corrélation avec les variations de la population, de sorte que l'évaluation de la croissance se faisait par mesure de la variation de la population : une forte croissance économique se traduit par des naissances supplémentaires et des décès en moins, en raison de l'amélioration de l'alimentation et des conditions de vie.
C'est seulement après 1750 que l'on peut observer un réel découplage, et il s'agit de s'interroger sur les raisons de cette rupture (en lien évidemment, avec la révolution industrielle).
A l'échelle de l'histoire de l'humanité, ces 200 dernières années se caractérisent ainsi par des taux de croissances extraordinaires et inédits, qui traduisent une accumulation de biens et services considérable, et extrêmement rapide (voir le graphique d'- Maddison http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:World_GDP_Capita_1- 2003_A.D.png).
Entre 1750 et 2000, en 250 ans, dans les PED, le PNB a été multiplié par plus de 15 (PNB/habitant par 2,3), alors que dans les PDEM, il a été multiplié par plus de 124 (PNB par habitant par plus de 19).
Le PIB par habitant en France est multiplié par 16.5 environ entre 1820 et 2000 (et dans le même temps, la production est multipliée par 30, la population passant de 30 à 60 millions d'habitants), celui des USA par 21, Japon 29, Allemagne 17.
L'Inde, par seulement 3.5. (V1)
C'est seulement après 1750 que l'on peut observer un réel découplage, et il s'agit de s'interroger sur les raisons de cette rupture (en lien évidemment, avec la révolution industrielle).
A l'échelle de l'histoire de l'humanité, ces 200 dernières années se caractérisent ainsi par des taux de croissances extraordinaires et inédits, qui traduisent une accumulation de biens et services considérable, et extrêmement rapide (voir le graphique d'- Maddison http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:World_GDP_Capita_1- 2003_A.D.png).
Entre 1750 et 2000, en 250 ans, dans les PED, le PNB a été multiplié par plus de 15 (PNB/habitant par 2,3), alors que dans les PDEM, il a été multiplié par plus de 124 (PNB par habitant par plus de 19).
Le PIB par habitant en France est multiplié par 16.5 environ entre 1820 et 2000 (et dans le même temps, la production est multipliée par 30, la population passant de 30 à 60 millions d'habitants), celui des USA par 21, Japon 29, Allemagne 17.
L'Inde, par seulement 3.5. (V1)
Plutôt que d'observer une croissance globale sur une longue période, il est parfois utile de distinguer des sous périodes caractérisées par un rythme de croissance moyen par an.
L'outil statistique utilisé est alors le TCAM (qui correspond à une moyenne géométrique des taux de croissance sur la sous période considérée).
Si par exemple, le taux de croissance global sur 3 ans est de 10%, le taux de croissance annuel moyen est le taux qui appliqué chaque année pendant 3 ans (= N), donnerait le même résultat global.
Le coefficient multiplicateur global (G) correspond à une multiplication des coefficients multiplicateurs annuels pendant la période considérée.
On a donc : G = (CMAM) (CMAM) (CMAM) ?N fois.
Avec N= 3 et G = 1,10 (données de l'énoncé).
On a 1,10 = CMAM 3, d'où CMAM = 1,10 (1/3)
Pour calculer des racines « énièmes », il est plus pratique, sur les calculatrices modernes de poser une mise à la puissance inverse - souvent le symbole xy (à condition de bien fermer les parenthèses).
Le coefficient multiplicateur annuel moyen est donc ici de : 1,10 0,33, soit 1,0323.
A partir du coefficient multiplicateur moyen (CMAM), on retrouve facilement le TCAM.
CMAM = 1,0323, donc TCAM = + 3,23 % (on vérifie bien, effectivement qu'une valeur augmentée 3 fois successivement de 3,23% correspond à une valeur augmentée de 10%).
On dira alors que le PIB a progressé en moyenne de tant par an, sur la sous période considérée. (V1)
L'outil statistique utilisé est alors le TCAM (qui correspond à une moyenne géométrique des taux de croissance sur la sous période considérée).
Si par exemple, le taux de croissance global sur 3 ans est de 10%, le taux de croissance annuel moyen est le taux qui appliqué chaque année pendant 3 ans (= N), donnerait le même résultat global.
Le coefficient multiplicateur global (G) correspond à une multiplication des coefficients multiplicateurs annuels pendant la période considérée.
On a donc : G = (CMAM) (CMAM) (CMAM) ?N fois.
Avec N= 3 et G = 1,10 (données de l'énoncé).
On a 1,10 = CMAM 3, d'où CMAM = 1,10 (1/3)
Pour calculer des racines « énièmes », il est plus pratique, sur les calculatrices modernes de poser une mise à la puissance inverse - souvent le symbole xy (à condition de bien fermer les parenthèses).
Le coefficient multiplicateur annuel moyen est donc ici de : 1,10 0,33, soit 1,0323.
A partir du coefficient multiplicateur moyen (CMAM), on retrouve facilement le TCAM.
CMAM = 1,0323, donc TCAM = + 3,23 % (on vérifie bien, effectivement qu'une valeur augmentée 3 fois successivement de 3,23% correspond à une valeur augmentée de 10%).
On dira alors que le PIB a progressé en moyenne de tant par an, sur la sous période considérée. (V1)
Une astuce utile : la règle des 70 permet de déterminer la période de doublement approximative en années.
Il suffit de diviser 70 par le taux.
Par exemple, le taux de croissance annuel moyen des Trente Glorieuses en France (1945- 1975) qui est de 5%, signifie un doublement du PIB tous les 14 ans environ (70/5).
(V1)
Il suffit de diviser 70 par le taux.
Par exemple, le taux de croissance annuel moyen des Trente Glorieuses en France (1945- 1975) qui est de 5%, signifie un doublement du PIB tous les 14 ans environ (70/5).
(V1)
Angus MADDISON (dans une très célèbre étude publiée en 1992) propose un tableau des croissances observées pour les pays développés, qui permet de faire apparaître clairement les phases d'accélération et de ralentissement.
On constate aussi l'existence d'un trend séculaire de croissance d'environ 2% (tendance moyenne sur deux cent ans) qui permet de relativiser les appréciations sur les taux de croissance contemporains (la croissance française retrouve en fait, entre 1975 et 2010, son rythme normal, après « l'accident » de l'après- guerre que constituent les « Trente glorieuses »). (V1)
On constate aussi l'existence d'un trend séculaire de croissance d'environ 2% (tendance moyenne sur deux cent ans) qui permet de relativiser les appréciations sur les taux de croissance contemporains (la croissance française retrouve en fait, entre 1975 et 2010, son rythme normal, après « l'accident » de l'après- guerre que constituent les « Trente glorieuses »). (V1)
L'analyse en taux de croissance par tête (PIB/population totale) permet de nuancer certaines performances : si la population augmente plus vite que la richesse créée, le niveau de vie moyen (notion quantitative à distinguer du genre de vie, notion qualitative), diminue.
Le taux de croissance par tête est donc selon Simon KUZNETS, la seule mesure pertinente de la croissance, et c'est aussi l'indicateur utilisé actuellement par la Banque Mondiale.
La Chine se caractérise par un très fort PNB global (comparable à celui de la France), mais le PNB par habitant y est encore très faible.
Attention (encore !) aux lectures de PNB par habitant : la question de la répartition du revenu peut modifier la compréhension des chiffres.
Le niveau chinois est encore faible, mais il existe une nomenklatura chinoise extrêmement riche et une classe dite moyenne, très nombreuse (plus de 100 millions de consommateurs solvables qui constituent un marché attractif pour les grandes multinationales, depuis 2010). (V1)
Le taux de croissance par tête est donc selon Simon KUZNETS, la seule mesure pertinente de la croissance, et c'est aussi l'indicateur utilisé actuellement par la Banque Mondiale.
La Chine se caractérise par un très fort PNB global (comparable à celui de la France), mais le PNB par habitant y est encore très faible.
Attention (encore !) aux lectures de PNB par habitant : la question de la répartition du revenu peut modifier la compréhension des chiffres.
Le niveau chinois est encore faible, mais il existe une nomenklatura chinoise extrêmement riche et une classe dite moyenne, très nombreuse (plus de 100 millions de consommateurs solvables qui constituent un marché attractif pour les grandes multinationales, depuis 2010). (V1)
Les pays ont suivi des trajectoires de croissance très différentes (voir les remarquables animations proposées par le site www.gapminder.org ).
On peut effectuer les regroupements suivants au début de la décennie 2010- 2020. (V1)
On peut effectuer les regroupements suivants au début de la décennie 2010- 2020. (V1)
Les pays développés à économie de marché (PDEM) ou pays industrialisés.
L'OCDE, organisation de coopération et de développement économique rassemble depuis 1961, une trentaine de pays parmi les plus développés.
Cette organisation qui produit des études économiques se comporte souvent comme un club de pays riches. (V1)
L'OCDE, organisation de coopération et de développement économique rassemble depuis 1961, une trentaine de pays parmi les plus développés.
Cette organisation qui produit des études économiques se comporte souvent comme un club de pays riches. (V1)
Les nouveaux pays industriels (NPI) qui regroupent les quatre dragons d'Asie (Corée du sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong) et quelques pays d'Amérique Latine (Mexique, Brésil, Argentine) qualifiés parfois de jaguars.
Ces pays se caractérisent par un rythme de croissance très rapide, une part importante du secteur secondaire et un secteur tertiaire en forte croissance, un degré d'ouverture sur l'extérieur très élevé et des excédents commerciaux importants.
Ce sont les filiales des multinationales qui sont en général à l'origine du développement rapide de ces pays ouverts au commerce international et à ce titre qualifiés d'extravertis (les FMN y trouvent notamment des coûts de main d'oeuvre faibles).
Cette appellation tend à tomber en désuétude au profit de « pays émergents ». (V1)
Ces pays se caractérisent par un rythme de croissance très rapide, une part importante du secteur secondaire et un secteur tertiaire en forte croissance, un degré d'ouverture sur l'extérieur très élevé et des excédents commerciaux importants.
Ce sont les filiales des multinationales qui sont en général à l'origine du développement rapide de ces pays ouverts au commerce international et à ce titre qualifiés d'extravertis (les FMN y trouvent notamment des coûts de main d'oeuvre faibles).
Cette appellation tend à tomber en désuétude au profit de « pays émergents ». (V1)
La très forte croissance de certains pays, durant les années 90-2010 (entre 5 et 10%) est à l'origine d'une nouvelle appellation : les Pays Emergents.
On inclue dans cette catégorie, outre les dragons et les jaguars, la Chine, la Thaïlande et l'Indonésie (ces deux derniers étant en net ralentissement depuis la crise financière de 1998).
Un pays est dit émergent si trois critères sont remplis :
- un niveau de richesse (revenu par tête moyen inférieur à 70% du niveau moyen des pays de l'OCDE),
- une participation croissante aux échanges internationaux de produits manufacturés (croissance des exportations de produits manufacturés y compris les industries agro-alimentaires supérieure de 2% en moyenne par an à la croissance des échanges mondiaux)
o et l'attraction que ces pays exercent sur les flux internationaux de capitaux (source : CEPII http://www.cepii.fr/ ). (V1)
On inclue dans cette catégorie, outre les dragons et les jaguars, la Chine, la Thaïlande et l'Indonésie (ces deux derniers étant en net ralentissement depuis la crise financière de 1998).
Un pays est dit émergent si trois critères sont remplis :
- un niveau de richesse (revenu par tête moyen inférieur à 70% du niveau moyen des pays de l'OCDE),
- une participation croissante aux échanges internationaux de produits manufacturés (croissance des exportations de produits manufacturés y compris les industries agro-alimentaires supérieure de 2% en moyenne par an à la croissance des échanges mondiaux)
o et l'attraction que ces pays exercent sur les flux internationaux de capitaux (source : CEPII http://www.cepii.fr/ ). (V1)
Les BRICS (Chine, Brésil, Russie, Inde, Afrique du sud), cette appellation devient très importante aujourd'hui (alliance géostratégique non alignés).
Ces 6 Etats représentent 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 40% de la population du globe en 2013.
la Chine (croissance +7.7% en 2012 en fort ralentissement, 1.35 milliards d'habitants), le Brésil (7ème puissance mondiale, croissance du PIB a atteint 0,9% en 2012 contre 2,7% en 2011 et 7,5% en 2010.
Son PIB s'élève à 2.252 milliards de dollars (2012).
196 millions d'habitants.
Inflation supérieure à 6% en 2013, dépréciation du real), la Russie (une croissance annuelle de 7% à 8% dans les années 2000, fort ralentissement actuel 3,4% en 2012, 1.5% en 2013, huitième puissance mondiale (2.014 milliards de dollars, 2012) peuplée de 142 millions d'habitant), l'Inde (dixième puissance mondiale, après une décennie de forte croissance, supérieure à 8%, ce grand pays émergent de plus de 1,2 milliard d'habitants subit un brutal coup d'arrêt.
Son PIB (1.841 milliard de dollars) a augmenté de 5% sur l'année budgétaire 2012/13, déficit budgétaire fort, dépréciation de la roupie en 2013, l'Afrique du Sud (PIB modeste, 384 milliards de dollars 2012, avec 50,6 millions d'habitants, croissance 2.5% en 2012, 2% en 2013).
(d'après AFP, 09/2013) (V1)
Ces 6 Etats représentent 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 40% de la population du globe en 2013.
la Chine (croissance +7.7% en 2012 en fort ralentissement, 1.35 milliards d'habitants), le Brésil (7ème puissance mondiale, croissance du PIB a atteint 0,9% en 2012 contre 2,7% en 2011 et 7,5% en 2010.
Son PIB s'élève à 2.252 milliards de dollars (2012).
196 millions d'habitants.
Inflation supérieure à 6% en 2013, dépréciation du real), la Russie (une croissance annuelle de 7% à 8% dans les années 2000, fort ralentissement actuel 3,4% en 2012, 1.5% en 2013, huitième puissance mondiale (2.014 milliards de dollars, 2012) peuplée de 142 millions d'habitant), l'Inde (dixième puissance mondiale, après une décennie de forte croissance, supérieure à 8%, ce grand pays émergent de plus de 1,2 milliard d'habitants subit un brutal coup d'arrêt.
Son PIB (1.841 milliard de dollars) a augmenté de 5% sur l'année budgétaire 2012/13, déficit budgétaire fort, dépréciation de la roupie en 2013, l'Afrique du Sud (PIB modeste, 384 milliards de dollars 2012, avec 50,6 millions d'habitants, croissance 2.5% en 2012, 2% en 2013).
(d'après AFP, 09/2013) (V1)
Les PEC- (Pays d'Europe centrale et orientale) sont des pays issus de l'ex ? union soviétique, et qui après une décennie 90 de transition ultra - libérale (sous l'influence d'experts américains, des programmes de privatisation massifs ont été mis en place) marquée par une explosion du chômage, un recul de la production, une démonétisation, et une forte progression de la criminalité et de la pauvreté, retrouvent peu à peu la croissance, en s'appuyant sur la qualité de leurs infrastructures (systèmes de santé et d'éducation) et en se rapprochant de l'UEM.
Aujourd'hui, la plupart font partie de l'UEM (élargissements). (V1)
Aujourd'hui, la plupart font partie de l'UEM (élargissements). (V1)
Les pays de l'OPEP sont des pays dont 30 % des exportations au moins sont constituées de ventes de pétrole et de gaz (Quatar, Arabie Saoudite, Vénezuela, etc.). (V1)
Les Pays les moins avancés (PMA).
Ils regroupent une quarantaine de pays les plus défavorisés de la planète, principalement situés en Afrique sub- saharienne.
Ils sont caractérisés par un faible PIB par Habitant, un taux d'alphabétisation inférieur à 20%, un faible poids du secteur industriel (moins de 10%), et un PNB par tête inférieur à 800 dollars (années 2000).
L'Afrique subsaharienne est la plus touchée par la pauvreté (Sierra- Léone, Burkina Faso, Mali?).
De manière générale, l'Afrique est restée à l'écart du processus de développement mondial, avec une stagnation dramatique de la croissance depuis maintenant plus de 30 ans (1985- 2015) même si des signes encourageants de reprise apparaissent. (V1)
Ils regroupent une quarantaine de pays les plus défavorisés de la planète, principalement situés en Afrique sub- saharienne.
Ils sont caractérisés par un faible PIB par Habitant, un taux d'alphabétisation inférieur à 20%, un faible poids du secteur industriel (moins de 10%), et un PNB par tête inférieur à 800 dollars (années 2000).
L'Afrique subsaharienne est la plus touchée par la pauvreté (Sierra- Léone, Burkina Faso, Mali?).
De manière générale, l'Afrique est restée à l'écart du processus de développement mondial, avec une stagnation dramatique de la croissance depuis maintenant plus de 30 ans (1985- 2015) même si des signes encourageants de reprise apparaissent. (V1)
Malgré l'extraordinaire croissance mesurée sur les deux derniers siècles, il subsiste d'importantes inégalités, comme le signale chaque année dans son rapport, le PNUD (voir la carte du GDP ou PIB nominal par tête, Source : http://commons.wikimedia.org/wiki).
Le cinquième le plus riche de la population mondiale (20%) concentrait 70,2% du revenu mondial en 1960, et 86% en 2000.
Dans les années 2000, sur 6 milliards d'individus que compte la planète, 1,2 milliards vivent avec un dollar par jour soit moins d'un euro, 2,8 milliards avec moins de deux dollars.
Il faut cependant se méfier de ces formules chocs, destinées à frapper le grand publi- Dans les comparaisons internationales, les systèmes de prix sont hétérogènes.
Le PIB des pays en développement, estimé aux taux de changes courants est largement sous- évalué : la production locale n'est pas facturée aux prix internationaux, les besoins courant sont couverts par une somme monétaire moins importante que dans les PDEM, il existe toute une économie non monétarisée dans les pays pauvres (échanges de services, troc, faibles coûts de certains produits alimentaires, etc.), les variations du taux de change courant faussent les comparaisons.
Enfin, il faut noter une nette amélioration sur la décennie 2000- 2010. (V1)
Le cinquième le plus riche de la population mondiale (20%) concentrait 70,2% du revenu mondial en 1960, et 86% en 2000.
Dans les années 2000, sur 6 milliards d'individus que compte la planète, 1,2 milliards vivent avec un dollar par jour soit moins d'un euro, 2,8 milliards avec moins de deux dollars.
Il faut cependant se méfier de ces formules chocs, destinées à frapper le grand publi- Dans les comparaisons internationales, les systèmes de prix sont hétérogènes.
Le PIB des pays en développement, estimé aux taux de changes courants est largement sous- évalué : la production locale n'est pas facturée aux prix internationaux, les besoins courant sont couverts par une somme monétaire moins importante que dans les PDEM, il existe toute une économie non monétarisée dans les pays pauvres (échanges de services, troc, faibles coûts de certains produits alimentaires, etc.), les variations du taux de change courant faussent les comparaisons.
Enfin, il faut noter une nette amélioration sur la décennie 2000- 2010. (V1)
Selon les théoriciens néoclassiques, on peut représenter la production comme le résultat de la combinaison des facteurs de production travail (L comme Labor, ressources en main d'oeuvre) et capital (K, outils et matériels utilisé pendant plus d'un an dans le processus de production).
La fonction de production Cobb- Douglas Y= f (K, L), met en relation ce qui entre (input sous forme de facteurs de production : travail L et capital K) et ce qui sort (Y l'output, le produit final).
La production Y dépend donc des quantités de facteurs travail L et de facteur capital K utilisés, et de la qualité de leurs interventions. (V1)
La fonction de production Cobb- Douglas Y= f (K, L), met en relation ce qui entre (input sous forme de facteurs de production : travail L et capital K) et ce qui sort (Y l'output, le produit final).
La production Y dépend donc des quantités de facteurs travail L et de facteur capital K utilisés, et de la qualité de leurs interventions. (V1)
Facteur capital : Activité et énergie mécanique (biens d'équipement, machines) utilisée dans la combinaison productive pour obtenir un niveau de production.
Facteur travail : Activité et énergie humaine utilisée dans la combinaison productive pour obtenir un niveau de production. (V1)
Facteur travail : Activité et énergie humaine utilisée dans la combinaison productive pour obtenir un niveau de production. (V1)
Le mot capital renvoie à l'idée générale d'un stock de ressources possédé, mais il y a de nombreuses nuances selon les domaines considérés.
Les théoriciens distinguent entre :
- Le capital physique fixe ou technique = stock d'équipements matériels
- Le capital technologique = niveau de perfectionnement des équipements
- Le capital financier = actifs possédés, apportant du revenu (titres financiers, monnaie)
- Le capital humain = ensemble des aptitudes de la main d'oeuvre (résultats d'investissements éducatifs préalables)
- Le capital public sous forme d'infrastructures (routes, réseaux, etc.) et sous forme d'institutions (système juridique, système éducatif, système judiciaire et policier, stabilité politique, etc.).
- Le capital naturel = stock de ressources naturelles utilisé dans la combinaison productive
- Le capital immatériel = ensemble des ressources non monétaires et non physiques, sous forme de connaissances, de savoir et de réputation (une marque)
- En sociologie, la notion est principalement utilisée par Pierre Bourdieu dans un sens différent : capital économique = richesse, capital culturel = ensemble des ressources culturelles, capital social = ensemble des relations sociales, et capital symbolique = ce qui apporte de la reconnaissance et du prestige.
- Il faut aussi connaitre la notion de Capital au sens de Karl Marx : approximativement, le capital est un stock de richesse utilisé pour acheter un bien dans le seul but de le revendre avec profit.
Comme la seule richesse capable de produire une richesse supplémentaire selon Marx (une plus- value), est la force de travail, alors le capital est un rapport social spécifique (relation d'exploitation bourgeois- prolétaires, où les bourgeois, avec un « salaire », achètent aux prolétaires, le résultat de la force de travail, pour le revendre avec profit) (V1)
Les théoriciens distinguent entre :
- Le capital physique fixe ou technique = stock d'équipements matériels
- Le capital technologique = niveau de perfectionnement des équipements
- Le capital financier = actifs possédés, apportant du revenu (titres financiers, monnaie)
- Le capital humain = ensemble des aptitudes de la main d'oeuvre (résultats d'investissements éducatifs préalables)
- Le capital public sous forme d'infrastructures (routes, réseaux, etc.) et sous forme d'institutions (système juridique, système éducatif, système judiciaire et policier, stabilité politique, etc.).
- Le capital naturel = stock de ressources naturelles utilisé dans la combinaison productive
- Le capital immatériel = ensemble des ressources non monétaires et non physiques, sous forme de connaissances, de savoir et de réputation (une marque)
- En sociologie, la notion est principalement utilisée par Pierre Bourdieu dans un sens différent : capital économique = richesse, capital culturel = ensemble des ressources culturelles, capital social = ensemble des relations sociales, et capital symbolique = ce qui apporte de la reconnaissance et du prestige.
- Il faut aussi connaitre la notion de Capital au sens de Karl Marx : approximativement, le capital est un stock de richesse utilisé pour acheter un bien dans le seul but de le revendre avec profit.
Comme la seule richesse capable de produire une richesse supplémentaire selon Marx (une plus- value), est la force de travail, alors le capital est un rapport social spécifique (relation d'exploitation bourgeois- prolétaires, où les bourgeois, avec un « salaire », achètent aux prolétaires, le résultat de la force de travail, pour le revendre avec profit) (V1)
En théorie, il suffit de multiplier les heures de travail et la quantité de machines utilisée pour augmenter la production (passer de 20h de couture à 40h devrait permettre de passer de 80 pantalons retouchés à 160).
On parle alors de croissance extensive (EXtensive), obtenue par accumulation de capital et de travail. (V1)
On parle alors de croissance extensive (EXtensive), obtenue par accumulation de capital et de travail. (V1)
Investissement : Flux d'achat de biens de production, qui accroit le stock de capital.
Ce flux d'achat nécessite un financement (la mise à disposition préalable de ressources monétaires).
Il dépend en général de la demande anticipée, de la rentabilité attendue, de la situation financière, et du coût relatif du travail et du capital.
(V1)
Ce flux d'achat nécessite un financement (la mise à disposition préalable de ressources monétaires).
Il dépend en général de la demande anticipée, de la rentabilité attendue, de la situation financière, et du coût relatif du travail et du capital.
(V1)
Quand on augmente la quantité de capital utilisé (on achète du capital fixe supplémentaire), on parle d'investissement.
Cette notion d'investissement est à relier aux notions de rendement, de risque et de financement :
- l'achat des équipements et machines supplémentaires nécessite en effet de disposer de ressources financières AVANT de recevoir des recettes tirées des ventes supplémentaires.
Il faut donc emprunter (et rembourser ensuite, avec un intérêt) auprès des intermédiaires financiers, ou disposer de ressources propres suffisantes (une épargne préalable interne, ou fournie sur les marchés financiers, mais qu'il faudra séduire ensuite avec des dividendes et plus- values)
- il y a donc toujours un risque à supporter : on attendait des clients supplémentaires, on investit en achetant des machines supplémentaires, la production augmente?et les clients ne sont pas au rendez- vous'la dépense d'investissement devient alors une perte sèche.
- l'investisseur fait donc toujours la balance entre ce qui lui en coûte pour augmenter sa capacité de production (le coût de l'investissement) et le gain qu'il espère retirer des ventes supplémentaires.
On calcule alors un rendement espéré : gain attendu/coût de l'investissement.
Parfois, l'investissement devient trop risqué pour un rendement insuffisant (gagner 2% en 1 an, prenant le risque de tout perdre, alors qu'il est possible de prêter sans risques à 3%).
(V1)
Cette notion d'investissement est à relier aux notions de rendement, de risque et de financement :
- l'achat des équipements et machines supplémentaires nécessite en effet de disposer de ressources financières AVANT de recevoir des recettes tirées des ventes supplémentaires.
Il faut donc emprunter (et rembourser ensuite, avec un intérêt) auprès des intermédiaires financiers, ou disposer de ressources propres suffisantes (une épargne préalable interne, ou fournie sur les marchés financiers, mais qu'il faudra séduire ensuite avec des dividendes et plus- values)
- il y a donc toujours un risque à supporter : on attendait des clients supplémentaires, on investit en achetant des machines supplémentaires, la production augmente?et les clients ne sont pas au rendez- vous'la dépense d'investissement devient alors une perte sèche.
- l'investisseur fait donc toujours la balance entre ce qui lui en coûte pour augmenter sa capacité de production (le coût de l'investissement) et le gain qu'il espère retirer des ventes supplémentaires.
On calcule alors un rendement espéré : gain attendu/coût de l'investissement.
Parfois, l'investissement devient trop risqué pour un rendement insuffisant (gagner 2% en 1 an, prenant le risque de tout perdre, alors qu'il est possible de prêter sans risques à 3%).
(V1)
Globalement, on constate que la hausse du stock de matériel utilisé (le stock de capital technique) explique une partie de la croissance de la production constatée (croissance EXtensive).
Mais d'une part, l'évolution du « stock » de travailleurs utilisé est en sens contraire (il y a moins d'actifs occupés, et leur temps de travail individuel a diminué, ce qui va dans le sens d'une diminution de la production).
Et d'autre part des études célèbres, concernant par exemple la période des Trente- Glorieuses (celles de Denison aux USA et de Dubois- Carré- Malinvaud en 1972 en France) constatent que l'augmentation de la production est proportionnellement nettement supérieure à l'augmentation de la quantité de facteurs utilisés.
Il y a donc « autre chose » pour expliquer la croissance de la production. (V1)
Mais d'une part, l'évolution du « stock » de travailleurs utilisé est en sens contraire (il y a moins d'actifs occupés, et leur temps de travail individuel a diminué, ce qui va dans le sens d'une diminution de la production).
Et d'autre part des études célèbres, concernant par exemple la période des Trente- Glorieuses (celles de Denison aux USA et de Dubois- Carré- Malinvaud en 1972 en France) constatent que l'augmentation de la production est proportionnellement nettement supérieure à l'augmentation de la quantité de facteurs utilisés.
Il y a donc « autre chose » pour expliquer la croissance de la production. (V1)
Il y a donc d'autres explications de la croissance de la production, que l'on trouve dans l'effet « qualité » des facteurs travail et capital.
On parle alors de croissance intensive (INtensive).
Ce qui compte est en effet l'efficacité des machines et hommes utilisés : 50 diligences alignées sont moins efficaces qu'un seul TGV ! On parle de productivité apparente d'un facteur pour désigner son efficacité.
La productivité globale des facteurs (PGF) mesure l'efficacité de la combinaison productive (les deux facteurs) (V1)
On parle alors de croissance intensive (INtensive).
Ce qui compte est en effet l'efficacité des machines et hommes utilisés : 50 diligences alignées sont moins efficaces qu'un seul TGV ! On parle de productivité apparente d'un facteur pour désigner son efficacité.
La productivité globale des facteurs (PGF) mesure l'efficacité de la combinaison productive (les deux facteurs) (V1)
Productivité globale des facteurs (PGF) : Indicateur d'efficacité de la combinaison productive, qui s'obtient par le rapport entre la quantité produite (par exemple, 100€ de produit, mesurant approximativement une quantité de produit) et la quantité de facteurs de production utilisés (par exemple, 25? dépensé mesurant approximativement une quantité d'heure de travail et d'utilisation de machines).
Ici, l'indicateur de PGF vaut 4 (100/25).
Si la production était de 300€ avec des facteurs de 100€, l'indicateur de PGF vaudrait 3 (300/100) et indiquerait une combinaison moins efficace. (V1)
Ici, l'indicateur de PGF vaut 4 (100/25).
Si la production était de 300€ avec des facteurs de 100€, l'indicateur de PGF vaudrait 3 (300/100) et indiquerait une combinaison moins efficace. (V1)
Le prix Nobel 1987 Robert Solow (1924- « A Contribution t- the Theory of Economic Growth » 1956) présente un modèle mathématique de croissance, et observe que près de 80% de la croissance économique observée est imputable à un « résidu » qui correspond à l'amélioration constante de la productivité totale des facteurs.
Ce résidu peut être expliqué selon Solow par le progrès technique, qui reste lui- même inexpliqué (le progrès technique est comme « tombé du ciel »). (V1)
Ce résidu peut être expliqué selon Solow par le progrès technique, qui reste lui- même inexpliqué (le progrès technique est comme « tombé du ciel »). (V1)
Progrès technique : Ensemble des innovations de procédés et de produits, qui améliorent les techniques de production, et entraine plus largement, des transformations de l'organisation productive et sociale
Le progrès technique est alors vu comme une amélioration du facteur capital, qui permet d'obtenir des gains de productivité (rappel : la productivité est la mesure de l'efficacité des facteurs, on la calcule en divisant un résultat par les moyens utilisés : productivité horaire = valeur ajoutée produite / nombre d'heures utilisées). (V1)
Le progrès technique est alors vu comme une amélioration du facteur capital, qui permet d'obtenir des gains de productivité (rappel : la productivité est la mesure de l'efficacité des facteurs, on la calcule en divisant un résultat par les moyens utilisés : productivité horaire = valeur ajoutée produite / nombre d'heures utilisées). (V1)
Le paradoxe dit de Solow énonçait que l'on voyait des ordinateurs partout (référence à l'effort d'équipement informatique)...
sauf dans les statistiques de productivité (les gains de productivité avaient tendance à ralentir dans les années 80- 90).
Mais le paradoxe est aujourd'hui résolu : la productivité redémarre dans les années 2000.
Il fallait simplement un temps d'adaptation social aux innovations informatiques. (V1)
sauf dans les statistiques de productivité (les gains de productivité avaient tendance à ralentir dans les années 80- 90).
Mais le paradoxe est aujourd'hui résolu : la productivité redémarre dans les années 2000.
Il fallait simplement un temps d'adaptation social aux innovations informatiques. (V1)
Au final, on peut relier étroitement la progression de la PGF et le progrès technique : « La PGF est un indicateur qui, à partir d'une fonction de production, mesure la croissance de la production non imputable à la croissance du volume des facteurs de production tels que le capital et le travail.
Le progrès technique consiste en l'amélioration des connaissances et savoir- faire appliquées à la production.
On assimile souvent la productivité globale des facteurs à une mesure du progrès technique et de sa diffusion dans l'économie.
Cette assimilation se justifie par le fait que le progrès technique est la principale cause de l'augmentation de la PGF, puisqu'il permet généralement d'augmenter la production sans augmenter les quantités de facteur mobilisés, ou de produire autant avec moins de quantité de facteurs » (cf.
JP Malrieu, 2013). (V1)
Le progrès technique consiste en l'amélioration des connaissances et savoir- faire appliquées à la production.
On assimile souvent la productivité globale des facteurs à une mesure du progrès technique et de sa diffusion dans l'économie.
Cette assimilation se justifie par le fait que le progrès technique est la principale cause de l'augmentation de la PGF, puisqu'il permet généralement d'augmenter la production sans augmenter les quantités de facteur mobilisés, ou de produire autant avec moins de quantité de facteurs » (cf.
JP Malrieu, 2013). (V1)
Puisque le progrès technique est identifié comme source exogène de la croissance, certains auteurs partent à la recherche des facteurs de progrès technique.
Les théoriciens de la croissance endogène, tels Robert Barro (1944- ) ou Paul Romer (1955- dans son article Increasing Returns and Long Run Growth, 1986), essayent « d'endogénéiser » le progrès technique, c'est à dire d'en faire le résultat de processus identifiés et incorporés aux modèles théoriques. (V1)
Les théoriciens de la croissance endogène, tels Robert Barro (1944- ) ou Paul Romer (1955- dans son article Increasing Returns and Long Run Growth, 1986), essayent « d'endogénéiser » le progrès technique, c'est à dire d'en faire le résultat de processus identifiés et incorporés aux modèles théoriques. (V1)
D'abord le processus d'innovation et de R&D.
On distingue aujourd'hui, 3 ou 4 phases préalables à l'apparition d'un progrès technique :
- la recherche fondamentale (= recherche scientifique, souvent financée sur fond publics) qui produit des connaissances scientifiques nouvelles,
- la recherche appliquée qui débouche sur des inventions (nouveau procédé ou nouvel objet brevetable, répondant à une demande)
- et enfin, l'application industrielle ou/et commerciale des inventions sous forme d'innovations qui prennent d'abord la forme de prototypes, puis d'une production en masse et d'une mise sur le marché.
Par la suite, le perfectionnement de l'innovation constitue un développement.
- l'amélioration de la qualité du facteur travail (notamment par l'éducation).
- Les externalités positives induites par les investissements d'infrastructure publiques (transports, éducation, réseaux de communication, etc.)
Croissance endogène : Croissance économique auto-alimentée et auto-entretenue par le progrès technique, qui peut être encouragé et développé systématiquement par les pouvoirs publics (externalités liées à la recherche et au développement, effort de qualification et de formation, effort d'infrastructures). (V1)
On distingue aujourd'hui, 3 ou 4 phases préalables à l'apparition d'un progrès technique :
- la recherche fondamentale (= recherche scientifique, souvent financée sur fond publics) qui produit des connaissances scientifiques nouvelles,
- la recherche appliquée qui débouche sur des inventions (nouveau procédé ou nouvel objet brevetable, répondant à une demande)
- et enfin, l'application industrielle ou/et commerciale des inventions sous forme d'innovations qui prennent d'abord la forme de prototypes, puis d'une production en masse et d'une mise sur le marché.
Par la suite, le perfectionnement de l'innovation constitue un développement.
- l'amélioration de la qualité du facteur travail (notamment par l'éducation).
- Les externalités positives induites par les investissements d'infrastructure publiques (transports, éducation, réseaux de communication, etc.)
Croissance endogène : Croissance économique auto-alimentée et auto-entretenue par le progrès technique, qui peut être encouragé et développé systématiquement par les pouvoirs publics (externalités liées à la recherche et au développement, effort de qualification et de formation, effort d'infrastructures). (V1)
Croissance endogène : Croissance économique autoalimentée et autoentretenue par le progrès technique, qui peut être encouragé et développé systématiquement par les pouvoirs publics (externalités liées à la recherche et au développement, effort de qualification et de formation, effort d'infrastructures). (V1)
En identifiant précisément les facteurs de progrès technique, l'Etat peut mettre en place des incitations et réaliser des investissements pour le provoquer :
- subventions à la R&D privée (pour limiter les risques financiers de l'entrepreneur)
- protection juridique de l'invention par un brevet temporaire qui accorde le monopole d'exploitation sur une période donnée (en général 20 ans, suffisant pour rémunérer sans priver trop longtemps la communauté d'une avancée utile).
- financement d'un effort de R&D publique fondamentale produisant des connaissances nouvelles gratuites et partagées
- mise en place d'un contexte social et culturel favorable aux innovateurs (éducation, structures politiques favorable à la liberté économique?)
(V1)
- subventions à la R&D privée (pour limiter les risques financiers de l'entrepreneur)
- protection juridique de l'invention par un brevet temporaire qui accorde le monopole d'exploitation sur une période donnée (en général 20 ans, suffisant pour rémunérer sans priver trop longtemps la communauté d'une avancée utile).
- financement d'un effort de R&D publique fondamentale produisant des connaissances nouvelles gratuites et partagées
- mise en place d'un contexte social et culturel favorable aux innovateurs (éducation, structures politiques favorable à la liberté économique?)
(V1)
Les facteurs institutionnels sont aujourd'hui considérés comme des facteurs décisifs (voir l'étude de Rodrik - et Subramanian A., « La primauté des institutions », Finance & Développement, Juin 2003.).
Certains arrangements institutionnels (c'est- à- dire, l'ensemble des contraintes formelles et informelles, des règles, conventions et habitudes mises en place pour diminuer les coûts de transactions et l'incertitude, et ainsi guider les comportements) seraient plus efficaces que d'autres pour encourager l'esprit d'entreprise et le jeu du marché (cadres règlementaires, organisation judiciaire, politiques d'encouragements à l'innovation, stabilité politique, cohésion sociale, qualité de la protection sociale, etc.).
Un pays en guerre, dominé par une nomenklatura, ou à l'inverse, avec des alternances politiques trop fréquentes n'est pas un bon cadre de croissance économique. (V1)
Certains arrangements institutionnels (c'est- à- dire, l'ensemble des contraintes formelles et informelles, des règles, conventions et habitudes mises en place pour diminuer les coûts de transactions et l'incertitude, et ainsi guider les comportements) seraient plus efficaces que d'autres pour encourager l'esprit d'entreprise et le jeu du marché (cadres règlementaires, organisation judiciaire, politiques d'encouragements à l'innovation, stabilité politique, cohésion sociale, qualité de la protection sociale, etc.).
Un pays en guerre, dominé par une nomenklatura, ou à l'inverse, avec des alternances politiques trop fréquentes n'est pas un bon cadre de croissance économique. (V1)
Cette insistance sur le rôle du progrès technique qui améliore le facteur capital (production de capital technique) et produit de la croissance, est déjà ancienne.
Joseph Schumpeter (économiste hétérodoxe autrichien, 1883- 1950) expliquait les cycles longs de la croissance économique (mis en évidence par l'économiste Kondratiev, 1892- 1938) par le rythme irrégulier du progrès technique. (V1)
Joseph Schumpeter (économiste hétérodoxe autrichien, 1883- 1950) expliquait les cycles longs de la croissance économique (mis en évidence par l'économiste Kondratiev, 1892- 1938) par le rythme irrégulier du progrès technique. (V1)
Schumpeter propose d'abord dans plusieurs ouvrages (Théorie de l'évolution économique 1912, Cycle des affaires, 1939, Capitalisme, Socialisme et Démocratie, 1942) une typologie du progrès technique en distinguant :
- Nouveau produit
- Nouvelle méthode de production
- Nouveau débouché commercial
- Nouvelle source d'énergie ou de ressources naturelles
- Nouvelle organisation productive
(V1)
- Nouveau produit
- Nouvelle méthode de production
- Nouveau débouché commercial
- Nouvelle source d'énergie ou de ressources naturelles
- Nouvelle organisation productive
(V1)
Schumpeter souligne ensuite que les effets des diverses innovations ne sont pas de même ampleur :
- L'innovation majeure ou radicale (ou de rupture) introduit un changement décisif qui va faire naître tout un secteur industriel (exemple : automobile).
On parle de révolution technologique.
- L'innovation mineure (ou incrémentale) introduit une petite amélioration, une évolution plutôt qu'une révolution (exemple : l'airbag)
(V1)
- L'innovation majeure ou radicale (ou de rupture) introduit un changement décisif qui va faire naître tout un secteur industriel (exemple : automobile).
On parle de révolution technologique.
- L'innovation mineure (ou incrémentale) introduit une petite amélioration, une évolution plutôt qu'une révolution (exemple : l'airbag)
(V1)
Le progrès technique est donc selon Schumpeter, au coeur de l'explication des cycles économiques de type Kondratiev (fluctuation de la croissance qui revient avec régularité, ici 40 à 60 ans).
- Des innovations mineures apparaissent en « grappes » autour d'une innovation majeure : apparition simultanée, et dépendance des unes aux autres (inventer le moteur à explosion, pousse à des efforts d'inventivité dans le domaine des pneumatiques et aussi dans le domaine des revêtements routiers)
- Dans la phase descendante d'un cycle (récession) certains entrepreneurs innovent (et sont suivis par des innovateurs dépendants), alors que d'autres s'accrochent aux anciennes façons de faire, et disparaissent peu à peu.
Ce processus de destruction créatrice fait redémarrer la croissance économique : peu à peu, les quantités produites augmentent, de nouveaux emplois se créent dans les secteurs dynamiques (analogie : on élague les branches mortes pour redonner de la vigueur à un arbre).
- Ensuite, les innovateurs sont suivis (imitation), la croissance augmente encore, jusqu'à saturation (afflux d'entrepreneurs suiveurs) et nouveau cycle de destruction créatrice.
(V1)
- Des innovations mineures apparaissent en « grappes » autour d'une innovation majeure : apparition simultanée, et dépendance des unes aux autres (inventer le moteur à explosion, pousse à des efforts d'inventivité dans le domaine des pneumatiques et aussi dans le domaine des revêtements routiers)
- Dans la phase descendante d'un cycle (récession) certains entrepreneurs innovent (et sont suivis par des innovateurs dépendants), alors que d'autres s'accrochent aux anciennes façons de faire, et disparaissent peu à peu.
Ce processus de destruction créatrice fait redémarrer la croissance économique : peu à peu, les quantités produites augmentent, de nouveaux emplois se créent dans les secteurs dynamiques (analogie : on élague les branches mortes pour redonner de la vigueur à un arbre).
- Ensuite, les innovateurs sont suivis (imitation), la croissance augmente encore, jusqu'à saturation (afflux d'entrepreneurs suiveurs) et nouveau cycle de destruction créatrice.
(V1)
Les théoriciens contemporains identifient de nombreux facteurs à la croissance économique du côté offre globale (d'autres auteurs soulignent le rôle de la demande globale) :
- L'augmentation de la quantité de capital physique par l'investissement (achat de capital fixe et/ou biens d'équipements)
- L'amélioration du capital physique par le capital technologique (lequel peut être encouragé par l'effort de R&D, et l'effort d'innovation)
- L'augmentation de la quantité de facteur travail (croissance démographique et modification des comportements d'activité)
- L'amélioration de la qualité du facteur travail.
L'approche en termes de capital humain est proposée par Gary Becker (prix Nobel en 1992).
Comme un capital physique, le capital humain constitué de l'ensemble des savoirs et savoir- faire maitrisé par un individu peut être amélioré par des investissements.
La qualité de la formation individuelle dépend alors de la quantité et qualité de l'offre disponible (effort d'éducation de la Nation) et de la pertinence des choix individuels effectués (par exemple, arrêter ses études maintenant pour obtenir un emploi).
- L'augmentation du capital public qui prend deux formes principales :
- les infrastructures publiques de communications et de transport, qui produisent des externalités positives,
- mais aussi le cadre institutionnel.
L'historien Douglass North, l'économiste Ronald Coase (décédé en septembre 2013 à l'âge de 102 ans) ou encore les économistes Rodrick et Subramanion (2003, La primauté des institutions cf.
plus haut) soulignent ainsi le rôle important du système de protection des droits de propriété dans le développement de l'économie de marché (la mise en place du brevet, est par exemple une incitation à l'innovation, de même que la mise en place des enclosures a permis un progrès agricole). (V1)
- L'augmentation de la quantité de capital physique par l'investissement (achat de capital fixe et/ou biens d'équipements)
- L'amélioration du capital physique par le capital technologique (lequel peut être encouragé par l'effort de R&D, et l'effort d'innovation)
- L'augmentation de la quantité de facteur travail (croissance démographique et modification des comportements d'activité)
- L'amélioration de la qualité du facteur travail.
L'approche en termes de capital humain est proposée par Gary Becker (prix Nobel en 1992).
Comme un capital physique, le capital humain constitué de l'ensemble des savoirs et savoir- faire maitrisé par un individu peut être amélioré par des investissements.
La qualité de la formation individuelle dépend alors de la quantité et qualité de l'offre disponible (effort d'éducation de la Nation) et de la pertinence des choix individuels effectués (par exemple, arrêter ses études maintenant pour obtenir un emploi).
- L'augmentation du capital public qui prend deux formes principales :
- les infrastructures publiques de communications et de transport, qui produisent des externalités positives,
- mais aussi le cadre institutionnel.
L'historien Douglass North, l'économiste Ronald Coase (décédé en septembre 2013 à l'âge de 102 ans) ou encore les économistes Rodrick et Subramanion (2003, La primauté des institutions cf.
plus haut) soulignent ainsi le rôle important du système de protection des droits de propriété dans le développement de l'économie de marché (la mise en place du brevet, est par exemple une incitation à l'innovation, de même que la mise en place des enclosures a permis un progrès agricole). (V1)
Droits de propriété : Possibilité reconnue par la loi d'utiliser librement un bien ou un service
Institutions : ensemble des règles et organisations qui encadrent l'activité humaine en général.
Cela forme un ensemble des contraintes formelles et informelles, de règles, conventions et habitudes mises en place pour diminuer les coûts de transactions et l'incertitude, et ainsi guider les comportements.
Les institutions marchandes sont l'ensemble des règles et organisations qui rendent possibles le jeu du marché (par exemple, tarif affiché). (V1)
Institutions : ensemble des règles et organisations qui encadrent l'activité humaine en général.
Cela forme un ensemble des contraintes formelles et informelles, de règles, conventions et habitudes mises en place pour diminuer les coûts de transactions et l'incertitude, et ainsi guider les comportements.
Les institutions marchandes sont l'ensemble des règles et organisations qui rendent possibles le jeu du marché (par exemple, tarif affiché). (V1)
Attention, synthèses "en l'état" proposées par M. Bruneau. N'hésitez pas à signaler les éventuelles erreurs, ou à faire part de vos observations et critiques, en utilisant le formulaire. Merci d'avance !
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*La macroéconomie (terme introduit en 1933 par l’économiste norvégien Ragnar Frisch) est l'approche théorique qui étudie l'économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques, le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation, etc. Cf. Wikipédia.